En bref

La stèle de verre se dresse dans le parc municipal de Creil, allée Nelson. Y sont inscrits 213 noms d'esclaves affranchis en 1848.

Historique

Le 23 mai 2015, à l'occasion de la commémoration nationale des victimes de l'esclavage, le maire de Creil, Jean-Claude Villemain, inaugure ce monument en mémoire des anciens esclaves. En présence de l'ancienne ministre des Outre-Mer, George Pau-Langevin et de membres des associations Comité Marche 1998 et des Antillais de Creil, le monument redonne ainsi un nom à ces victimes, et donc, une place dans l'Histoire.
Offert par l'association des Antillais de Creil, la stèle résulte d'un travail avec CM 98 et permet aux creillois de rechercher le nom de leurs ancêtres. 
George Pau-Langevin, ancienne ministre des Outremers, témoigne : « Tirer ces noms de l'oubli est extraordinaire. Car l'esclavage est une notion floue. Et voir ces noms, c'est lui donner une réalité. »

213 noms - le chiffre 213 correspondant à la durée en années de la période coloniale esclavagiste, ont été gravés sur la structure en bois. Il s’agit des noms choisis par les responsables et militants d’associations antillaises qui ont été octroyés à leurs aïeux ayant vécu en esclavage. 

Ces noms ont été retrouvé grâce au portail de recherche patronymique, « ANCHOUKAJ.ORG » mis en place par le CM 98. Ce site internet permet de retrouver des documents relatifs à des personnes réduites en esclavage en saisissant leurs noms : il permet de ce fait aux guadeloupéens de remonter leurs origines jusqu'à cette sombre période.

Mémoire

A ce jour, le parc municipal est la scène de la commémoration nationale des victimes de l'esclavage, chaque 23 mai, à Creil, rassemblant élus et habitants, venus rendre hommage à ces millions d'hommes et femmes.

Source d'information

Situation

49.2597638, 2.4733725